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En cette fin d’automne 2025, alors que les
dernières feuilles hésitent encore à quitter les branches, notre petit
groupe de 11 randonneurs s’est retrouvé pour une demi-journée en pleine
nature. L’air était doux, le soleil bien présent comme prévu, les
couleurs éclatantes… et l’ambiance déjà enjouée : ça plaisantait avant
même le premier pas, preuve que la journée serait plus légère qu’un sac
à dos vide.
Le sentier nous a d’abord conduit vers la seule
véritable difficulté de la journée : un petit dénivelé, un peu boueux,
dissimulé sous un tapis de feuilles. En grimpant, nous avons rejoint les
hauteurs de “ Les Toureilles, “ d’où s’est dévoilée la superbe chaîne
des Pyrénées, déjà parée de son manteau d’hiver. Un panorama splendide
qui valait bien quelques traces de boue sur les chaussures !
En poursuivant, nous avons longé la propriété d’un
véritable passionné de volailles : oies, dindes, pintades, poules,
canards et lapins… tous rassemblés dans un espace un peu restreint, qui
aurait certainement gagné à être accompagné d’une petite prairie
verdoyante. Une véritable petite arche de Noé à elle seule ! Un peu plus
loin, un agneau de quelques jours, tendre et fragile, a instantanément
fait fondre le groupe. des scènes qui dégageait une harmonie tranquille,
un écho discret de la vie rurale qui se perpétue.
Nous avons ensuite failli manquer un site antique,
discrètement caché au milieu des arbres. Vestige silencieux d’un passé
lointain, vestige d’un passé enfoui, il semblait appartenir autant à la
pierre qu’à la forêt qui l’entourait, il a immédiatement déclenché une
pluie de théories archéologico-fantaisistes : entre « temple oublié » et
« repaire de druides », chacun y est allé de son imagination, pour le
plus grand bonheur des amateurs d’histoires tirées par les cheveux.
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