Une
sortie en voitures privées


Une journée à Lourdes : entre science et patrimoine
Ce matin-là, le soleil pointait à peine à l’horizon lorsque nous nous
sommes retrouvés au Plan, à Saint-Bertrand-de-Comminges. Il était 8h45,
l’air était frais et vivifiant, et chacun s’affairait à organiser les
covoiturages. L’ambiance, déjà chaleureuse, trahissait l’excitation de
cette escapade tant attendue vers Lourdes. Une heure de route à travers
les paysages pyrénéens, et nous voilà arrivés à l’Epicentre, première
étape de notre journée.
Dès
10 heures, une guide passionnée et captivante nous accueille dans ce
centre dédié à la sismologie. Sa phrase d’introduction nous surprend :
« Dans les Pyrénées, il y a plus de jours de tremblement de terre que
de jours de pluie. » (heureusement nous en ressentons très peu) Un
premier étonnement, mais loin d’être le dernier.
Nous plongeons ensuite dans un univers fascinant : celui des séismes.
Maquettes détaillées, expériences interactives, simulateurs… Tout est
pensé pour nous faire saisir la puissance et la complexité des
mouvements terrestres. Certains d’entre nous osent même s’essayer à une
machine reproduisant les secousses sismiques, déclenchant des éclats de
rire .
La visite, à la fois instructive et ludique, nous offre une nouvelle
perspective sur les tremblements de terre. Un seul regret : l’espace
aurait pu être aménagé pour permettre aux visiteurs de s’asseoir,
améliorant ainsi le confort et la visibilité des explications de notre
guide, dont le talent de conférencière est indéniable.


Bartrès et ses saveurs : une pause gourmande
Vers
11h30, nous avons repris la route pour rejoindre Bartrès, ce village
paisible où Bernadette Soubirous vécut une partie de son enfance, avant
que Lourdes ne devienne le cœur de son histoire.. Là, le restaurant
La Petite Bergère nous attendait, promettant bien plus qu’un simple
repas. Et la promesse fut tenue : une salade piémontaise généreuse,.
Puis vint la souris de dinde confite au jus de truffe, fondante à
souhait, accompagnée de pommes de terre écrasées qui semblaient tout
droit sorties du four de nos grands-mères. Le tiramisu au café, aérien
et subtilement corsé, a clos ce festin en douceur, comme une caresse
gourmande. Autour de la table, vin rouge rosé ou blanc
ont coulé avec la même fluidité
que les conversations, ponctuées d’éclats de rire et de sourires
complices. Et que dire des maximes gravées sur les poutres du plafond,
célébrant avec humour les vertus de l’alcool sur le moral ? Elles ont
inspiré des commentaires aussi spirituels que les vins servis, et même
quelques hochements de tête approbateurs… ou non !
Le Château Fort de Lourdes : un voyage dans le temps.
Après
ce délicieux interlude, nous avons repris les voitures vers 14h pour
retourner à Lourdes. La digestion aidant, nous avons entamé la visite du
Château Fort, perché sur son rocher. Ce lieu impressionnant domine la
ville et offre une vue imprenable sur les vallées environnantes. En
déambulant dans les différentes salles, nous avons remonté le temps :
objets anciens, reconstitutions de la vie pyrénéenne, armures et outils
d’autrefois… On se serait cru plongé dans un autre siècle. Le parcours,
entre musée et forteresse, mêlait découverte et émerveillement. Après
avoir gravi plus de cent marches pour accéder au sommet du donjon, nous
avons découvert la grande variété de marbres de notre région, et plus
particulièrement du Comminges. Le jardin suspendu, quant à lui, offrait
une parenthèse de calme, idéale pour reprendre son souffle et admirer la
beauté du panorama. Surprise ! en découvrant une miniature à grande
échelle, d’une exactitude remarquable, de notre
Saint-Bertrand-de-Comminges, qui a suscité de nombreux commentaires
admiratifs.
Le retour : des souvenirs pleins la tête. Vers 16h30,
nous avons pris le chemin du retour, un peu fatigués mais le cœur léger.
La journée avait filé à toute vitesse, rythmée par la curiosité, le
partage et l’émerveillement. Sur la route vers
Saint-Bertrand-de-Comminges, chacun gardait en tête des images
lumineuses et chargées d’histoire — et, sans doute, l’envie de repartir
très vite pour une nouvelle aventure ensemble.





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