Randonnée au Col d'Aspin

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Samedi 11 octobre 2025

À 9h30 précises, nous quittons Saint-Bertrand-de-Comminges.
Nous sommes cinq participants au rendez-vous : une seule voiture suffit.
Vers 10h30, nous arrivons sur le parking du col d’Aspin. À 1 493 mètres d’altitude, la température est agréable — ni trop fraîche, ni trop chaude. Pour le départ, deux chemins s’offrent à nous : l’un, court mais abrupt ; l’autre, plus long, avec une montée douce. Nous optons pour ce dernier, histoire de nous mettre tranquillement en jambes.
Après avoir emprunté un sentier forestier, nous prenons un petit chemin à travers les hêtres. La pente, assez soutenue, nous conduit jusqu’à la crête à 1 666 mètres d’altitude. Au fil de la montée, la vue s’ouvre : on a l’impression d’être dans le cockpit d’un avion survolant la vallée d’Arreau.

               

Nous suivons la crête jusqu’à la percée du Hout de Lésaliès, puis amorçons la descente vers le col de Bidou. Il est presque midi.
Une question se pose : faut-il attaquer le Plo del Naou avant de manger ?
Nous décidons de continuer un peu, jusqu’à ce que la faim nous rappelle à l’ordre.
À 12h30, nous faisons halte à un tiers de la montée du Plo d’El Naou : nos estomacs réclament de l’énergie.

Chacun sort de son sac un repas simple mais savoureux, qui nous redonne autant de forces physiques que de sérénité morale.
Le calme du paysage nous enveloppe, et nos esprits s’égarent dans l’immensité environnante — difficile de ne pas se sentir petits face à tant de beauté.
Mais un pique-nique ADN ne serait pas complet sans quelques douceurs : gâteau fait maison, friandises et un peu de Bordeaux viennent clore le repas. Pourquoi pas !
Vers 13h30, nous reprenons la marche.
Nouveau dilemme : tenter le sommet ou redescendre ?
La majorité opte pour la montée, en se disant : « On verra bien, si ça coince, on redescendra. »
Alors, 150 mètres après 150 mètres, avec quelques pauses pour souffler — tout en continuant à bavarder — nous atteignons le sommet à 1754 mètres, presque sans nous en rendre compte.

Un randonneur sympathique immortalise le moment en nous prenant en photo près de la balise du sommet.
Plutôt que de redescendre par la même pente, abrupte et caillouteuse, nous choisissons un chemin de traverse contournant le pic d’El Naou.
Nous traversons des alpages en pente, avec en toile de fond le magnifique lac de Payolle.et le Pic du Midi  
La descente se fait lentement, en larges zigzags pour adoucir la pente, jusqu’à retrouver le sentier visé, qui nous ramène au col d’Aspin.Tout en devisant sur divers sujets, nous regagnons notre point de départ vers 16h30.
Nous reprenons ensuite la voiture et descendons vers Arreau, avec une idée bien ancrée : un rafraîchissement bien mérité !
Nous nous arrêtons dans un petit bar. Les ruelles étroites du village ont déjà caché le soleil, et la fraîcheur d’un courant d’air nous pousse à préférer l’intérieur à la terrasse.
Là, nous faisons la connaissance d’un barman jovial mais débordé, ainsi que d’un client un peu éméché, qui nous parle avec passion des difficultés du village et des problèmes de logement liés aux résidences secondaires.
Après quelques échanges amicaux, nous reprenons la route. Avant de retrouver la civilisation motorisée, nous devons suivre pendant un moment un troupeau d’une cinquantaine de vaches, redescendant sans doute de l’estive — encore un de ces moments typiques des Pyrénées. Nous parvenons finalement à les dépasser et continuons notre route en longeant la rivière Neste d’Arreau, que nous suivons presque jusqu’à Saint-Bertrand-de-Comminges, où nous arrivons en fin d’après-midi.

La journée s’achève dans une ambiance joyeuse et détendue.
Chacun exprime sa satisfaction d’avoir partagé cette belle aventure, entre paysages grandioses, efforts mesurés et moments de convivialité.
Sur le chemin du retour, une même idée revient dans toutes les conversations :
➡️ vivement la prochaine randonnée !


 

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